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Différences entre un architecte, un architecte d’intérieur et un décorateur d’intérieur

Sommaire
    Décoration d'intérieur

    Dans le cadre d’une rénovation clé en main ou d’une collaboration avec une entreprise de rénovation d’intérieur, il est fréquent de faire appel à un architecte, un architecte d’intérieur et/ou à un décorateur d’intérieur.

    Chacun de ces professionnels dispose de compétences et d’un périmètre d’intervention spécifique :

    1. Un architecte est principalement compétent pour gérer les travaux de gros œuvre touchant à la structure d’un bâtiment (construction, extension etc…).
    2. Un architecte d’intérieur intervient plutôt sur des travaux de second œuvre qui permettent de transformer et d’aménager un logement sans toucher à la structure du bâtiment.
    3. Un décorateur d’intérieur s’occupe surtout des finitions dont le but est d’embellir ou d’harmoniser un lieu de vie sans modifier l’aménagement de l’espace.

    Ainsi, l’intervention d’un architecte, d’un architecte d’intérieur et/ou d’un décorateur d’intérieur dépend du type de travaux à réaliser à l’occasion de la rénovation d’un appartement ou de la rénovation d’une maison.

    Pour vous aider à y voir plus clair, Maison Kyka vous guide sur le rôle de chaque métier afin de vous aider à préparer votre chantier de rénovation dans les meilleures conditions. Besoin d’un avis personnalisé ? Parlez-nous de votre projet en utilisant notre simulateur ci-dessous.

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    L’architecte est responsable des travaux touchant à la structure du bâtiment

    Formation et encadrement du métier d’architecte

    Le titre d’architecte est protégé par la loi du 3 janvier 1977 sur l’architecture. Il ne peut être utilisé que par des professionnels titulaires d’un diplôme reconnu par l’État, inscrits à l’Ordre des Architectes. Cet organisme officiel garantit la compétence, l’indépendance et la déontologie de la profession.

    Pour devenir architecte, il faut acquérir les compétences techniques, juridiques et esthétiques nécessaires à la conception et à la réalisation de projets architecturaux :

    1. Formation initiale (5 ans) au sein d’une École Nationale Supérieure d’Architecture (ENSA) ou d’un établissement habilité, aboutissant à un diplôme d’État de niveau Bac +5.
    2. Habilitation à la maîtrise d’œuvre (HMONP)  permettant d’exercer à titre libéral, de signer des plans et d’encadrer un chantier. Cette habilitation professionnelle s’effectue sur un an en alternance.
    3. Prestation de serment et inscription à l’Ordre des Architectes : une fois diplômé et habilité, l’architecte prête serment et est inscrit à l’Ordre des Architectes. Il peut alors prendre la responsabilité, en son nom propre, d’un projet architectural dans son intégralité.
    REMARQUE

    Un architecte DPLG possède les mêmes prérogatives qu’un architecte HMONP. L’ancien titre de DPLG (Diplômé Par Le Gouvernement) reste reconnu par l’État bien qu’il ne soit plus délivré depuis 2007.

    Bureau rénové par Maison Kyka
    Chez Stéphanie et Julien par Maison Kyka, ©Maison Kyka

    Quels travaux confier à un architecte ?

    L’architecte est le professionnel habilité à concevoir un bâtiment dans son ensemble, à en modifier la structure et à coordonner les différentes étapes d’un chantier, que ce soit dans le neuf ou dans l’ancien.

    1. Conception architecturale globale

    L’architecte imagine l’organisation des volumes, la répartition des pièces, les circulations, les façades, les ouvertures et plus largement l’équilibre entre les usages, l’esthétique et les performances énergétiques. Il tient compte de vos besoins, des contraintes techniques du terrain et du cadre réglementaire.

    2. Réalisation de travaux de gros œuvre

    L’architecte est compétent pour intervenir sur les éléments structurels du bâtiment. Il peut par exemple :

    • ouvrir un mur porteur pour créer une grande pièce de vie,
    • concevoir une extension ou une surélévation,
    • modifier les planchers, les poutres ou la charpente.

    Il garantit la faisabilité technique des travaux et s’assure de la stabilité de l’ouvrage. Il peut également collaborer avec des bureaux d’études spécialisés pour effectuer certains calculs de résistance.

    3. Gestion des démarches administratives

    L’architecte est habilité à préparer et déposer un permis de construire ou une déclaration préalable de travaux. Il peut aussi vous représenter auprès des services d’urbanisme pour accélérer les échanges.

    4. Maîtrise d’œuvre et coordination du chantier

    S’il est habilité à la maîtrise d'œuvre, l’architecte supervise chaque phase du chantier : il veille au respect du planning, des coûts et de la qualité d’exécution des travaux.

    L’architecte travaille seul ou s’appuie sur un réseau de partenaires spécialisés (bureau d’études thermique, ingénieur structure, géotechnicien). Il peut également collaborer avec un architecte d’intérieur ou un décorateur si le projet intègre une dimension esthétique ou de confort intérieur.

    Pourquoi faire appel à un architecte ?

    Faire appel à un architecte, c’est s’assurer que chaque décision prise repose sur des bases techniques, juridiques et réglementaires solides.

    Il connaît les règles d’urbanisme applicables à votre commune, les contraintes du Plan Local d’Urbanisme (PLU), les normes thermiques (RE2020) ou d’accessibilité. Cette maîtrise du cadre réglementaire est traduite en solutions concrètes lors de l’achat d’un appartement ou d’une maison comprenant des travaux, évitant ainsi les mauvaises surprises administratives et contribuant à augmenter la valeur d’un bien immobilier sur le long terme.

    L’architecte est aussi le seul professionnel habilité à intervenir sur des projets de grande ampleur. En France, la loi impose de recourir à un architecte inscrit à l’Ordre des Architectes lorsque la surface de plancher d’un projet dépasse 150 m². Cette obligation est inscrite à l’article R*431-2 du Code de l’urbanisme.

    REMARQUE

    Ne pas déposer de permis de construire pour ce type de travaux est une infraction au Code de l’urbanisme, comportant un risque de suspension du chantier, d’amende lourde voire de démolition.

    Faire appel à un architecte peut aussi être un gage de sécurité. En effet, l’article 1792-1 du Code civil confère à l’architecte le statut de constructeur. À ce titre, il est responsable des éventuels dommages ou malfaçons graves qui compromettent la solidité de l’ouvrage pendant dix ans après la livraison (loi Spinetta). Faire appel à un architecte permet donc d’être couvert par une double assurance : une assurance dommage-ouvrages et une assurance décennale.

    Rénovation clé en main
    Avec la rénovation comme expertise clé, Maison Kyka garantit un haut niveau de finitions sur chacun de ses chantiers, ©Maison Kyka

    Cependant, son champ d’intervention s’avère limité en matière d’aménagement intérieur et de décoration. Si votre projet implique une transformation fine de l’espace, une ambiance personnalisée ou un accompagnement esthétique poussé, l’architecte peut travailler de concert avec un architecte d’intérieur ou un décorateur.

    Quel est le tarif d’un architecte ?

    Le coût d’un architecte peut varier considérablement selon l’ampleur du projet, la complexité des travaux et la nature de la mission confiée.

    1. Les honoraires au pourcentage

    La méthode de rémunération d’un architecte la plus répandue pour les projets de construction ou de rénovation lourde est en pourcentage. Il perçoit entre 8 % et 15 % du montant total des travaux, selon la technicité du chantier, les prestations incluses et la localisation du bien.

    2. Les forfaits pour les missions ponctuelles

    Pour les projets plus simples comme une extension, une mission de conception seule, la constitution du dossier de permis de construire, un forfait peut être défini à l’avance. Les tarifs débutent généralement autour de quelques milliers d’euros. Cette option vous permet de limiter les coûts tout en bénéficiant de l’expertise d’un architecte.

    Aux tarifs appliqués par Maison Kyka s'ajoutent l’intervention d’architectes partenaires lorsque le projet le nécessite, garantissant ainsi une expérience clé en main, peu importe l’ampleur des travaux.

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    L’architecte d’intérieur transforme l’espace intérieur

    Formation et encadrement du métier d’architecte d’intérieur

    Contrairement au métier d’architecte, le titre d’architecte d’intérieur n’est pas protégé par la loi. Il n’existe donc pas de réglementation stricte encadrant l’usage de ce titre. N’importe qui peut, en théorie, se présenter comme tel.

    Certaines formations qualifiantes sont toutefois reconnues dans le milieu et légitiment l’exercice de cette activité :

    • BTS Design d’espace qui forme aux techniques de conception, aux logiciels 3D et aux principes d’aménagement intérieur, aboutissant à un diplôme de niveau Bac +2.
    • Diplôme supérieur d’arts appliqués (DSAA), diplôme national d’art (DNA) option design, ou cursus en école d’architecture ou de design. Ces parcours allant du niveau Bac +3 à Bac +5 offrent une approche plus poussée sur les enjeux esthétiques, techniques et culturels de l’aménagement.
    • Certifications professionnelles (RNCP) ou formations privées spécialisées en design d’espace, décoration d’intérieur, accessibles dans le cadre d’une reconversion ou d’une spécialisation.
    REMARQUE

    Certains établissements sont membres du Réseau des Écoles françaises d’Architecture Intérieure (RÉFAI), garantissant un haut niveau d’exigence pédagogique.

    Bien qu’aucune inscription à un ordre ne soit exigée, le CFAI (Conseil Français des Architectes d’Intérieur) joue un rôle de reconnaissance professionnelle. Il délivre un agrément aux architectes d’intérieur expérimentés, après étude de leur formation, de leur expérience et d’un dossier de réalisations. Cet agrément atteste de la compétence, du sérieux et de la déontologie du professionnel.

    Chez Emmanuelle par Maison Kyka
    Chez Emmanuelle par Maison Kyka, ©Maison Kyka

    Quels travaux confier à un architecte d’intérieur ?

    Un architecte d’intérieur conçoit, optimise et coordonne des travaux de rénovation intérieure de grande ampleur, tout en assurant une cohérence esthétique adaptée à votre style de vie et à vos goûts.

    1. Réorganisation et agencement de l’espace

    L’architecte d’intérieur améliore la fonctionnalité et la circulation au sein d’un logement, notamment en modifiant ou en supprimant les cloisons non porteuses. Il peut par exemple ouvrir une cuisine sur le salon pour créer une pièce à vivre lumineuse et conviviale, ou cloisonner un espace pour ajouter une chambre.

    2. Pilotage des travaux de second œuvre

    L’architecte d’intérieur est en mesure de gérer l’ensemble des travaux d’aménagement intérieur. Il conçoit les plans, définit le cahier des charges, sélectionne les matériaux et veille au respect du style recherché.

    Il peut par exemple :

    • gérer les travaux de fluides et réseaux (électricité, plomberie, éclairage),
    • créer des pièces techniques comme la salle de bain ou la cuisine,
    • choisir les revêtements des sols et des murs,
    • concevoir des rangements sur mesure.

    3. Intégration de la dimension décorative dans le projet global

    L’architecte d’intérieur ne se contente pas d’imaginer des espaces fonctionnels : il définit les harmonies de couleur, les finitions, les textures, voire le mobilier à intégrer ou à concevoir sur mesure.

    4. Suivi et coordination du chantier

    Dans le cadre d’une mission complète, il peut assurer la maîtrise d’œuvre intérieure. Il sélectionne les entreprises, planifie les interventions et s’assure que chaque artisan respecte les plans, les délais et les finitions.

    REMARQUE

    Lorsqu’un projet implique des travaux structurels (mur porteur, poutres, planchers…) ou nécessite un permis de construire, l’architecte d’intérieur ne peut intervenir seul : il doit impérativement s’associer à un architecte habilité ou à un bureau d’études techniques pour garantir la conformité et la sécurité du chantier.

    Pourquoi faire appel à un architecte d’intérieur ?

    Faire appel à un architecte d’intérieur, c’est bénéficier d’une vision d’ensemble sur votre espace de vie, alliant savoir-faire technique, sens de l’agencement et intelligence esthétique.

    L’une de ses plus grandes forces réside dans sa capacité à révéler le potentiel d’un intérieur et à repenser intégralement l’organisation des volumes, deux points souvent sous-estimés par les propriétaires. Il fournit des plans détaillés en 2D ou en 3D, qui permettent de visualiser le projet avant le début des travaux.

    L’architecte d’intérieur possède une maîtrise technique des chantiers de rénovation : il connaît les normes en vigueur, les contraintes liées aux réseaux électriques, sanitaires ou thermiques et sait anticiper les interactions entre les différents corps de métier.

    Les artisans Maison Kyka, au cœur d'un savoir-faire d'exception,
    Les artisans Maison Kyka, au cœur d'un savoir-faire d'exception, ©Maison Kyka
    REMARQUE

    Pour les projets de grande envergure, notamment ceux dépassant 150 m² et soumis à permis de construire, l’intervention d’un architecte d’intérieur atteint ses limites. Il est alors indispensable de faire appel à un architecte habilité, seul professionnel autorisé à déposer un permis et couvert par une assurance décennale.

    Chez Maison Kyka, chaque architecte d’intérieur est accompagné d’un chef de projet rénovation, garant de la coordination des travaux et du respect du budget. Ce binôme assure une gestion fluide du chantier, du premier rendez-vous à la livraison finale, en passant par le choix des artisans et la vérification des finitions.

    “Très bon accompagnement à la fois dans la recherche, le dessin des plans, l'ameublement et le suivi des travaux. Équipe très professionnelle et offre idéale pour ceux qui souhaitent acheter et repenser un appartement entièrement mais manquent de temps pour tout gérer.” Éloi Verspieren

    Quel est le tarif d’un architecte d’intérieur ?

    Le tarif d’un architecte d’intérieur varie en fonction du niveau de personnalisation attendu et de l’étendue de la mission confiée. Contrairement à un architecte, qui intervient sur la structure du bâtiment, l’architecte d’intérieur travaille sur des volumes existants, ce qui se traduit souvent par des coûts plus accessibles – sans pour autant négliger l’expertise.

    En pratique, deux modes de facturation coexistent :

    1. Le forfait d’étude, le plus courant pour les missions de conception. L’architecte d’intérieur facture un montant fixe en fonction de la surface à aménager (souvent exprimé en €/m²) ou du niveau de complexité du projet. Ce forfait couvre généralement la visite sur place, l’étude du cahier des charges, la proposition de plans 2D/3D, et parfois une shopping list ou un moodboard décoratif.
    2. Un pourcentage sur travaux peut s’ajouter lorsque l’architecte d’intérieur assure également le suivi de chantier et est calculé sur le montant global des travaux (en général entre 5 et 12 %). Cela comprend la coordination des artisans, la vérification des devis, la gestion des plannings, et les visites régulières sur site jusqu’à la réception finale.
    CONSEIL

    Avant de vous engager, définissez clairement la mission attendue. Cette clarté en amont permet d’éviter les mauvaises surprises sur le devis final.

    Chez Maison Kyka, nous proposons deux formules transparentes :

    • L’offre Création, dédiée aux projets de rénovation intérieure uniquement, facturée entre 1 550 € et 2 000 €/m² selon le niveau de transformation souhaité.
    • L’offre Clé en main, qui combine l’acquisition du bien et sa rénovation, avec une commission fixe de 5 % sur le montant total du projet, comprenant le prix d'achat FAI et le forfait travaux entre 1 550€ et 2 000 €/m².

    Ces forfaits incluent un accompagnement personnalisé tout au long de la création du bien de vos rêves.

    Répondez à quelques questions puis recevez une estimation personnalisée de votre projet immobilier

    Le décorateur d'intérieur harmonise et embellit un lieu

    Formation et encadrement du métier de décorateur d’intérieur

    Le métier de décorateur d’intérieur n’est ni encadré par la loi ni soumis à une réglementation professionnelle stricte. Autrement dit, toute personne peut exercer cette activité, même sans diplôme, à condition de posséder des compétences solides en design, aménagement visuel et accompagnement client.

    Cela étant dit, une formation reste fortement recommandée pour acquérir les bases du métier :

    • BTS Étude et Réalisation d’Agencement, de niveau Bac +2, qui prépare aux techniques d’aménagement intérieur, à la connaissance des matériaux et à la réalisation de plans techniques.
    • Diplôme National d’Art (DNA), option design, délivré dans les écoles d’art, qui offre une approche plus créative de l’espace et conférant un niveau Bac +3.
    • Licences professionnelles en agencement ou design d’espace, accessibles après un Bac +2, qui ouvrent souvent à des fonctions d’encadrement de projet ou à la création d’agence indépendante.
    • Les formations privées ou en ligne, qui permettent aux personnes en reconversion ou autodidactes de structurer leur savoir-faire.

    Dans ce métier, l’expérience, la sensibilité artistique et la capacité à comprendre le client priment souvent sur le diplôme. Un bon portfolio, une culture affûtée et une vraie écoute des besoins du client font toute la différence.

    Chez Emmanuelle par Maison Kyka, un salon lumineux inspiré des jardins d'hiver
    Chez Emmanuelle par Maison Kyka, un salon lumineux inspiré des jardins d'hiver, ©Maison Kyka

    Quels travaux confier à un décorateur d’intérieur ?

    Le décorateur d’intérieur intervient lorsqu’il s’agit d’embellir un lieu sans modifier sa structure ni son agencement architectural : sa mission est avant tout esthétique.

    1. Conseil en style et ambiance

    Le décorateur d’intérieur commence par une analyse de votre intérieur, de vos habitudes de vie et de vos préférences esthétiques. Il vous propose ensuite un concept décoratif global : ambiance bohème, contemporaine, industrielle, scandinave ou plus classique… Tout est pensé pour créer une harmonie visuelle et une cohérence dans chaque pièce.

    2. Sélection de mobilier et d’accessoires

    Il vous accompagne dans le choix des meubles, des luminaires, des rideaux, des tapis et des accessoires décoratifs. Selon vos envies, votre budget et les contraintes du lieu, il peut par exemple :

    • travailler avec des enseignes accessibles,
    • rechercher des pièces plus rares et haut de gamme
    • chiner des objets vintage,
    • proposer du mobilier sur mesure.

    3. Agencement du décor

    Même sans modifier les cloisons, un bon décorateur d’intérieur sait optimiser la disposition du mobilier pour fluidifier la circulation et mettre en valeur les volumes. Il peut, par exemple, positionner un canapé pour dégager une perspective ou créer un point focal décoratif avec un mur de cadres.

    4. Home staging ou relooking décoratif

    Dans le cadre d’une vente immobilière ou d’un besoin de rafraîchissement à moindre coût, le décorateur propose des transformations légères mais efficaces : repeindre un mur, poser un papier peint graphique, remplacer des poignées de meubles, réorganiser la décoration murale ou moderniser l’éclairage.

    Le décorateur n’intervient jamais sur les murs porteurs, les cloisons ou les installations techniques. S’il repère un besoin d’aménagement plus profond, il vous oriente vers un architecte ou un architecte d’intérieur. Il apporte la touche finale d’un projet de rénovation, ou bien le point de départ d’une nouvelle ambiance dans un logement déjà en bon état.

    Pourquoi faire appel à un décorateur d’intérieur ?

    Faire appel à un décorateur d’intérieur permet de repenser l’ambiance d’un logement sans engager de lourds travaux. Ce professionnel se distingue par son sens de l’esthétique, sa culture du design et sa connaissance des tendances, comme le retour du papier peint en décoration. Il excelle dans l’art de créer des atmosphères uniques, notamment grâce à l’introduction de la couleur par exemple. Il vous aide aussi à éviter les erreurs coûteuses : un canapé trop grand, une teinte mal choisie ou un éclairage inadapté peuvent vite déséquilibrer une pièce. Son point fort en quelques mots : sublimer l’existant sans tout casser.

    En revanche, un décorateur d’intérieur n’a ni le droit ni les compétences pour modifier la structure d’un bâtiment. Il ne conçoit pas de plans techniques, ne dépose pas de permis de construire et n’encadre pas de travaux lourds. C’est pourquoi son rôle est complémentaire à celui d’un architecte ou d’un architecte d’intérieur.

    À noter enfin qu’un décorateur d’intérieur n’est soumis à aucune obligation légale d’assurance, contrairement à un architecte, et n’engage pas sa responsabilité sur les travaux.

    Chez Jade par Maison Kyka, où la décraton d'intérieur donne un souffe nouveau au classicisme d'un appartement haussmannien
    Chez Jade par Maison Kyka, où la décoration d'intérieur donne un souffle nouveau au classicisme d'un appartement haussmannien, ©Maison Kyka

    Quel est le tarif d’un décorateur d’intérieur ?

    Le recours à un décorateur d’intérieur constitue souvent l’option la plus abordable lorsqu’il s’agit de transformer son intérieur sans engager de travaux techniques.

    Les honoraires d’un décorateur d’intérieur varient en fonction de la nature de la mission, de la surface concernée et parfois du niveau de personnalisation demandé. Plusieurs modes de tarification sont possibles :

    1. Forfait « planche d’ambiance » ou « coaching déco »

    Pour quelques centaines d’euros, le décorateur vous remet une proposition d’ambiance globale, accompagnée d’une shopping list et de conseils d’agencement. Il s’agit de la solution idéale si vous souhaitez relooker une pièce sans vous engager dans un projet complexe.

    2. Tarif à l’heure ou à la journée

    Souvent utilisé pour les consultations ponctuelles à domicile, ce mode de facturation permet d’obtenir un œil expert sur votre intérieur sans vous engager davantage.

    3. Pack en ligne

    Certaines plateformes proposent des prestations 100 % à distance comprenant une analyse à partir de photos et de plans, avec un coût réduit. Ce format convient pour de petites surfaces ou pour des projets simples.

    4. Commission sur achats

    Certains décorateurs d’intérieur perçoivent une commission sur le mobilier et les objets décoratifs achetés via leurs fournisseurs partenaires. Ce système n’impacte pas directement votre budget, mais peut influencer la sélection proposée.

    Le décorateur d’intérieur n’engage pas sa responsabilité technique comme un architecte : il n’est donc pas soumis à l’obligation d’assurance décennale, ce qui explique des tarifs plus légers mais aussi un niveau d’engagement différent.

    Résumé des différences entre un architecte, un architecte d’intérieur et d’un décorateur

    Il n’est pas toujours évident de savoir vers quel professionnel se tourner pour mener à bien un projet de rénovation ou d’aménagement. Pour vous aider à faire le bon choix, Maison Kyka vous propose un tableau récapitulatif synthétisant les principales différences entre un architecte, un architecte d’intérieur et un décorateur d’intérieur :

    Tableau récapitulatif

    Chez Maison Kyka, nous combinons les savoir-faire de ces trois métiers dans une expérience sur mesure, de l’achat de votre bien aux dernières touches de décoration, en passant par la rénovation.

    Répondez à quelques questions puis recevez une estimation personnalisée de votre projet immobilier